Pour rénover partiellement un revêtement existant ou recouvrir une petite surface, l’on peut être tenté de faire soi-même sa pose parquet. Si la démarche en elle-même n’est pas si compliquée, il faut s’y prendre avec une certaine précision.

Ne pas minimiser les préparatifs

La préparation du sol destiné à recevoir le parquet neuf conditionne la durabilité du résultat. Plan, lisse et propre : telles sont les conditions recherchées sur ce support. Vérifiez si le premier critère est satisfait de visu, en vous mettant au ras du sol, ou recourez à une règle en alu. Posez-la en différents endroits de votre surface et appréciez si la distance entre les deux fait moins de 7 mm partout. Dans le cas contraire, vous aurez à niveler le sol en faisant du ragréage au mortier autolissant. Ôtez manuellement ou avec une décolleuse les vieux revêtements éventuels. Après que la moquette, le revêtement PVC ou le lino aient été enlevés, lavez le sol en ayant préalablement décapé les traces de colle. Un ragréage peut toujours être utile, mais assurez-vous que la surface est vraiment propre par la suite. L’on peut aussi passer par un professionnel qui s’assurera plus facilement que les conditions de température et d’hygrométrie sont respectées, conformément au support.

Procéder à la pose : diverses techniques

Vous voulez faire dans la rapidité et la simplicité : la pose flottante sera votre technique. D’autant plus que vous réaliserez une belle économie sur les dépenses. Cette technique est idéale si vous procédez à une rénovation. Une couche isolante de liège ou de mousse reçoit les lames qu’il vous suffit de coller ou de clipser. La facilité de la procédure en fait l’alternative idoine pour les férus de DIY, qui pourront également poser plus aisément leurs plinthes. Si la technique a l’avantage de convenir à une pose sur sol stratifié, carrelage ou moquette, vous serez un peu limité, côté esthétique. Vous ne pourrez pas réaliser de motifs avec ce plancher qu’il faudra, par ailleurs, traiter avec douceur puisqu’il n’est pas fixé au sol.

Vous cherchez à tirer profit d’un plancher chauffant ? Optez plutôt pour une pose collée de vos parquets, qu’ils soient contrecollés ou massifs. La fixation des lames se fera sur divers supports au choix : panneaux de contreplaqués, dalle de béton, ou une petite épaisseur de chape de ciment. Certaines exclusions s’appliquent à cette technique : elle doit être réservée à l’aménagement intérieur et un temps d’attente de 24 h doit être observé pour que la colle adhère. Enfin, si vous ciblez la durabilité, la pose clouée traditionnelle est la plus indiquée. Le support consiste toujours en des lambourdes clouées sur solives ou sur dalles de béton. Les lames de parquet sont placées perpendiculairement à ces lambourdes avant d’être clouées. C’est la technique la plus adaptée s’il s’agit de parquet en bois massif. Qu’il s’agisse d’érable, de hêtre, de bambou ou de chêne, les essences seront bien préservées par la fixation au clou. Les seuls inconvénients, c’est que cela exige un niveau de maîtrise technique beaucoup plus avancé et qu’elle ne convient pas aux planchers chauffants.

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